Les régimes d’avantages sociaux et les programmes de responsabilité sociale d’entreprise peuvent vous aider
Il existe de bonnes raisons de choisir de travailler à domicile.
Le travail à domicile peut être une option de gestion du temps intéressante pour réduire les déplacements domicile-travail, en particulier pour les employés ayant des responsabilités de proche aidant pour leurs enfants et pour leurs parents vieillissants.
Le travail à domicile avec des responsabilités de proche aidant a ses inconvénients.
Les baby-boomers vieillissants créent un autre boom.
Comme les baby-boomers vieilliront, ce seront eux qui recevront un diagnostic de démence, créant un boom de la démence qui présentera des défis majeurs pour leurs enfants aidants qui travaillent, le système de santé, les employeurs et l’économie.
- Au Canada, plus d’un demi-million de personnes souffrent de la démence et l’on prévoit que ce nombre doublera en mois de 15 ans pour atteindre près d’un million d’ici 2033.
Le nombre de proches aidants pour les parents vieillissants qui travaillent à domicile augmentera et leurs responsabilités deviendront plus difficiles au fil du temps.
Avec l’augmentation continue des diagnostics de démence, la plupart d’entre nous seront des proches aidants ou nous travaillerons avec des personnes qui ont du mal à gérer la double responsabilité du travail et de la prestation de soins aux parents âgés atteints de démence.
Mettre les parents atteints de démence dans les résidences pour les personnes âgées ne sera pas l’option la plus simple dans un système de santé déjà surchargé avec une capacité limitée dans les résidences de soins de longue durée.
Les aidants familiaux continueront de fournir plus de 19,2 millions d’heures de temps en tant qu’aidants informels non rémunérés, évalués sur une base conservatrice à 1,2 milliard de dollars de soins non rémunérés. En plus de cela, les aidants eux-mêmes payeront pour l’impact sur leur santé en raison du fardeau onéreux de la prestation de soins.
- Les frais totaux payés par les aidants de personnes atteintes de démence ont été estimés à 1,4 milliard de dollars en 2016 et devraient atteindre 2,4 milliards de dollars en 2031
Les personnes atteintes de démence ont une espérance de vie de 4 à 10 ans, ce qui prolonge le fardeau financier des proches aidants, en particulier ceux de la génération sandwich qui élèvent des familles et paient des hypothèques.
- Comparativement à l’ensemble des proches aidants de personnes âgées, les proches aidants de personnes atteintes de la démence sont deux fois plus susceptibles de présenter des symptômes de détresse, comme de la colère, de la dépression ou un sentiment d’incapacité de continuer (45 % contre 26 %).
Les proches aidants de personnes atteintes de la démence sont plus susceptibles de s’absenter davantage du travail. À mesure que le fardeau des soins augmente avec la progression de la maladie, les proches aidants peuvent être contraints de prendre un congé d’invalidité, avoir besoin de soins médicaux et endurer de nouvelles difficultés financières.
- En 2018, le National Institute on Aging a indiqué que les coûts associés à la prestation de soins étaient estimés à environ 1,3 milliard de dollars par an en perte de productivité, en absentéisme et en roulement pour les employeurs canadiens.
Étant donné le nombre croissant de personnes atteintes de la démence et le pourcentage élevé des proches aidants affectés négativement par la détresse associée à la prestation de soins, il est raisonnable de supposer qu’un pourcentage important de la perte de productivité estimée peut être attribuée aux proches aidants de personnes atteintes de démence.
Il est important que les employeurs se rendent compte qu’il y a beaucoup en jeu lorsque les besoins de leurs employés qui sont les proches aidants ne sont pas pris en compte.
Une productivité réduite, une augmentation de l’absentéisme et de l’invalidité, la perte d’employés hautement qualifiés et l’augmentation des conflits entre les employés sont quelques conséquences négatives.
La réalité de chacun qui travail à partir domicile est différente.
La réalité des soins de chacun est différente.
Certes, les employeurs offrant des options de travail à distance aux employés, il est difficile pour les superviseurs et les gestionnaires de discerner les défis auxquels les travailleurs à distance sont confrontés et d’identifier les ressources pour les soutenir.
Les employeurs devraient prioriser la prestation de soins dans les régimes d’avantages sociaux et les programmes de responsabilité sociale des entreprises.
Les régimes d’avantages sociaux peuvent être adaptés pour soutenir les proches aidants
- Inclure le dépistage de la démence/les évaluations cognitives dans les régimes d’avantages sociaux
- Encourager les employés à demander des évaluations cognitives lors de leurs examens médicaux annuels de routine
- Déstigmatiser les problèmes de santé mentale en milieu de travail
- Obtenir le soutien du programme d’aide aux employés pour promouvoir la sensibilisation et l’éducation sur la santé mentale des aidants.
- Créez les espaces pour les employés qui sont les proches aidants de discuter en tout confidentialité de leurs problèmes de santé mentale.
- Donner accès au soutien télésanté
- L’accès aux services d’assistance, aux conseils et aux conseils médicaux par téléphone, Internet et d’autres plateformes virtuelles offre aux employés une assistance sur place et programmée.
- Promouvoir la prévention de la démence et la protection de la santé du cerveau
- Fournir des ressources d’information pour aider les employés à identifier leurs risques d’être atteints de démence.
- Donner accès à des programmes qui visent à réduire les risques modifiables – comme une bonne nutrition, l’arrêt du tabac, le soutien aux alcooliques, des conseils sur l’activité physique, un soutien à l’autogestion pour les personnes atteintes de maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension artérielle qui augmentent les risques de troubles cognitifs, protocoles de sécurité pour éviter les traumatismes crâniens et protéger la santé du cerveau.
- Horaires et modalités de travail flexibles
- Congés payés pour les salariés qui s’occupent de parents vieillissants, notamment en fin de vie.
- Partage d’emploi et horaires flexibles pour certains types de travaux pouvant être effectués par plus d’un employé, sans compromettre la responsabilité et la productivité.
Programmes de responsabilité sociale des entreprises pour les proches aidants – un investissement dans l’avenir
Soutenir les employés et les jeunes adultes qui s’occupent de leurs parents malades doit être considéré comme un investissement dans l’avenir. Les Milléniaux et la Génération Z sont les hauts dirigeants de demain. Leur contribution à l’économie actuelle et future est cruciale.
- Quinze pour cent des personnes atteintes de démence ont moins de 65 ans.
Il y a un nombre croissant de milléniaux qui s’occupent de parents atteints de la démence précoce. Certains milléniaux sont déjà devenus des proches aidants pour leurs parents baby boomers.
Alors que les tendances des diagnostics de démence continuent d’augmenter, la génération Z ou les zoomers seront les proches aidants de leurs grands-parents baby-boomers.
En plus de fournir les avantages sociaux mentionnés ci-dessus, les entreprises devrait envisager les domaines d’action suivants pour ses programmes de responsabilité sociale :
- Soutenir les programmes qui promeuvent la santé du cerveau et la prévention de la démence dans la population générale.
- Investir dans des recherches prometteuses sur la prévention de la démence, la décélération et l’inversion des symptômes.
- Soutenir les programmes de sensibilisation et d’éducation à la démence pour les professionnels de la santé – plus de 50 % des professionnels de la santé conviennent que leurs propres collègues ignorent les personnes atteintes de démence et 33 % des personnes pensaient que s’ils souffraient de démence, ils ne seraient pas écoutés par les professionnels de la santé.
La démence n’affecte pas seulement les personnes vivant avec la maladie. L’impact de la maladie d’Alzheimer et des démences apparentées ont un impact sur les familles et la collectivité.
Grâce à la collaboration des secteurs privé et public, il est possible d’atténuer l’impact du boom prévu de la démence.
Il est temps d’agir et d’agir dès maintenant.
Lecture supplémentaire : Modifier les prévisions sur le tsunami de la démence – un cadre pour la prévention, la décélération et l’inversion des symptômes.
Voir le tableau d’ensemble. Cibler les éléments importants.
Merci d’avoir aimé cet article. Si vous êtes un.e résident.e du Canada, signez la pétition demandant au gouvernement fédéral du Canada de prendre des mesures dès maintenant pour inverser la tendance des diagnostics de démence et les coûts directs aux proches aidants.
La pétition recommande :
• Une réduction des diagnostics évitables grâce par des services de promotion de la santé et de prévention des maladies.
• Une décélération des risques et des symptômes grâce à un test d’évaluation cognitive national standardisé.
• Une inversion des symptômes chez les personnes atteintes de troubles cognitifs légers grâce à l’accès à des essais cliniques financés par des fonds publics/privés.
https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-3698